Cet article ce matin tombe à point, puisqu’il pousse une réflexion que j’ai depuis un moment et que j’ai envie de pousser encore davantage ici, sur mon blogue. Depuis 2013 que je n’ai pas blogué (bin oui !) et me revoilà avec un article sur l’entrepreneuriat… et les hipsters ? Bin oui ! (bis).
Je n’ai pas été active sur mon blogue depuis un bon moment, mais j’ai toujours été une utilisatrice assidue des médias sociaux. Au cours des derniers mois, mon attention s’est déplacée. J’ai un peu délaissé Facebook, qui, je l’avoue, m’ennuie de plus en plus… Bon. Soyons honnêtes. Je vais toujours sur Facebook au moins 1000 fois par jour. Mais la plate-forme ne m’excite plus comme elle l’a déjà fait. Quand j’ai envie de « ressentir des émotions » (disons-le comme ça), je vais sur Instagram. C’est ma gâterie de fin de journée. Mon désormais média préféré. J’y découvre des personnes qui me font rêver, qui me donnent envie d’autres choses.
L’hiver dernier, alors qu’une opération m’a forcée au repos, il m’est arrivé de passer des journées entières à m’immiscer dans la vie d’inconnus via Instagram. Et je me suis sérieusement posé la question « Pourquoi cette nouvelle dépendance ? »
Parmi mes découvertes, plusieurs jeunes entrepreneurs. Des gens dans la vingtaine. J’ai découvert les médias sociaux avec des personnes qui sont aujourd’hui dans la quarantaine et aujourd’hui… ‘Scusez, mais… je les trouve teeeeeellement moins cool ! Aaaah… (je préfère taire mon âge)
J’ai regardé hier soir l’émission « Dans l’œil du dragon », avec notamment l’entreprise C’est beau handwork. C’est en plein ce que décrit l’article des Affaires : une entreprise basée sur des valeurs telles que la durabilité, la qualité, et l’achat local. Mais il y a plus.
Je suis aussi depuis un bon moment les activités du blogue Trois fois par jour. Je me demande souvent en quoi est-il différent du « monstre » Ricardo ? Encore là, par les valeurs qui l’inspirent. Mais comme pour C’est beau handwork, il se dégage du site Trois fois par jour, des produits qui y sont associés, de sa présence en ligne, une atmosphère. Quelque chose de doux. Ça ressemble à du cocooning, mais c’est pas tout-à-fait ça parce que les gars de C’est beau, dans presque toutes leurs photos, ils sont dans le bois, ils sont dehors ! Quand même, il y a quelque chose de « doux » qui se dégage de leur présence en ligne.
En tous cas, cette créativité qui ne passe pas nécessairement par l’art à l’état pur est inspirante. Après les Facebook, Twitter, Linkedin et compagnie, qui poussent à réfléchir, à s’informer, ça fait du bien de rêver un peu…